Jeune artiste belgo-guinéenne, Estelle Baldé représente la fédération Wallonie-Bruxelles dans les épreuves de la chanson aux IXès jeux de la francophonie.
Journaliste : Quelles sont vos premières impressions à votre arrivée à Kinshasa pour les jeux de la francophonie?
Estelle Baldé : Déjà c’était un rêve pour chaque membre de notre groupe de venir au Congo. Venir à Kinshasa est un voyage important à plusieurs niveaux et surtout pour la musique car le Congo représente pour moi quelque chose de très important sur le plan musical. Ensuite participer aux de la francophonie, c’est aussi une occasion pour nous de rencontrer des musiciens qui viennent de partout dans le monde, de pouvoir échanger avec eux et de se retrouver sur cette super scène du palais du peuple. C’est un rêve qui se réalise.
Journaliste : Pendant votre répétition vous avez joué un morceau en Lingala, êtes-vous influencé par la musique congolaise?
Estelle Baldé : Ce morceau qui s’appelle « âme », c’est un morceau que j’ai joué avec un artiste congolais qui s’appelle Maurice Koko, qui est à deux générations au-dessus de moi et rien que le mélange de ses deux générations c’est très enrichissant pour moi, et c’est un peu un hommage à la Rumba congolaise qui est très influente et très présente en Belgique. C’est pourquoi c’était pour nous important de chanter en lingala, qui est une langue magnifique à chanter.
Journaliste : Vous avez un message au peuple Congolais ?
Estelle Baldé : Alors, je dirais que c’est un honneur pour nous d’être ici à Kinshasa et de participer aux jeux de la francophonie, pour nous c’est très symbolique en tant que membre de la diaspora en Belgique d’être là. Je remercie le Congo de nous accueillir, de nous offrir cette opportunité et d’avoir fourni beaucoup d’efforts pour accueillir autant de participants.
D’origine guinéenne et de nationalité Belgique, l’art musical d’Estelle Baldé reflète son métissage puisqu’il porte en son âme un univers de soul, afro et bossanova qui est un style de samba joué au Brésil vers les années 1960.
Patrick Ombale.
