La ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Mme Naledi Pandor, a confirmé avoir effectué un appel téléphonique avec le chef du Hamas pour discuter de l’acheminement d’aide humanitaire vers Gaza.
À la suite de cet appel téléphonique, plusieurs voix se sont levées pour condamner la position du pays de Nelson Mandela.
En réaction, le ministère des affaires étrangères Sud-africaine a à-travers un communiqué confirmé la position du gouvernement Sud-africain face à ce conflit « Au cours de l’appel, et conformément à la position du gouvernement, la ministre Pandor a réitéré sa solidarité et son soutien au peuple de Palestine et a exprimé sa tristesse et ses regrets pour la perte de vies innocentes, tant chez les Palestiniens que chez les Israéliens », affirme le communiqué.
De son côté, le porte-parole de la présidence, Vincent Magwenya, a précisé dans un tweet « Nous n’avons pas de relations bilatérales avec le Hamas. Nous avons des liens bilatéraux avec l’Autorité palestinienne. Le soutien à la lutte des Palestiniens contre l’occupation n’équivaut pas à un soutien au Hamas ».
« En tant que peuple et organisation ayant lutté contre un système oppressif, l’apartheid, nous nous engageons à être solidaires des Palestiniens », a déclaré le président Cyrille Ramaphosa, à l’issue d’une réunion politique
« Nous sommes profondément préoccupés par les atrocités commises au Moyen-Orient », avait-il ajouté, rappelant avoir transmis ses condoléances « au peuple d’Israël, tout comme nous les transmettons au peuple de Palestine »
Depuis l’attaque terroriste lancée le samedi 7 octobre par le Hamas contre Israël, l’Afrique ne parle pas d’une seule voix. Au point que l’on peut considérer que, sur ce sujet, le continent est plus que divisé. L’Afrique du Sud, l’Algérie et la Tunisie ont affiché leur soutien au peuple palestiniens, victimes d’une réponse violente de l’armée israélienne qui a causé la morts de plus de 1300 civils depuis le début du conflit.
Plusieurs manifestations autour du conflit, principalement pro-palestiniennes, ont eu lieu ces derniers jours dans les grandes villes sud-africaines.
