La commission électorale nationale indépendante (CENI) a procédé vendredi 5 janvier 2024 à l’annulation de la totalité des suffrages obtenus par plusieurs candidats aux élections législatives, provinciales et communales pour fraude électorale. Parmi eux figure le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila.
En contestation de la décision de la CENI, l’Alliance des Congolais Progressistes (ACP), parti chère à Gentiny Ngobila a introduit lundi 8 janvier à la Cour constitutionnelle une requête pour obtenir l’annulation de la décision de la CENI.
Le bureau politique de l’ACP a dénoncé les invalidations incohérentes et sans fondement de plusieurs candidats de son regroupement politique à l’issue d’une réunion extraordinaire organisée le 6 janvier, soit un jour après l’invalidation des candidats véreux par la CENI « L’ACP dénonce avec fermeté les invalidations injustifiées de certains de nos camarades. Il s’agit du camarade Gentiny Ngobila, autorité morale de l’Alliance des congolais progressistes, du camarade Charles Mbuta Mutu, secrétaire général de l’ACP et de la camarade Tatiana Mpembe, haut cadre du parti. Considérant cette décision comme l’accomplissement d’un complot politique longuement préparé contre notre autorité morale et son parti »
De son côté, l’ONG Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) appelle à la démission des personnalités politiques sanctionnées par la CENI pour fraude électorale « Un bon nombre de candidats de l’Union Sacrée fait partie de cette liste de la Honte. Ce qui constitue un camouflet pour des personnes appelées à matérialiser la vision du Président de la République. Ceci démontre que les membres de la plénière de la CENI ont conduits l’ensemble du processus électoral avec indépendance. l’ACAJ demande aux personnes citées dans cette liste de la Honte, mais qui assument des charges publiques, de déposer leurs démissions auprès de leurs hiérarchies correspondantes respectives »
