Suite à la décision de la CENI d’accorder 15 jours supplémentaires dans le processus d’identification et d’enrôlement dans l’aire opérationnelle 3, le parti politique Action pour la Dignité du Congo et de son Peuple (ACDP) de Corneille Nangaa appelle la commission électorale nationale indépendante (CENI) à l’équité dans un communiqué rendu public ce jeudi 16 mars et plaide pour que l’ensemble des aires opérationnelles dans le pays bénéficient du même traitement en ce qui concerne le nombre de jour de l’enrôlement.
Pour cette formation politique, si 40 jours ont été ajoutés dans une aire opérationnelle, les autres aires opérationnelles doivent également bénéficier du même délai supplémentaire.
« L’arbitraire ne peut pas être de mise en cette matière », peut-on lire dans ce communiqué.
L’ADCP recommande par ailleurs qu’à l’issue du processus d’identification et enrôlement des électeurs, qu’un audit sérieux conduit par des experts indépendants soit mené pour attester de la fiabilité du fichier électoral constitué.
le parti politique dirigé par Corneille Nangaa soulève 6 autres problèmes techniques qui touchent directement au processus électoral en cours dont il dit attendre des réponses concrètes de la CENI et non des attaques personnelles :
- La CENI est tenue de faire preuve de transparence dès à présent en communiquant à l’opinion nationale les critères ayant déterminé la répartition déséquilibrée de sa cartographie, ce, sous peine d’être taxée de nourrir des velléités de donner l’avantage à certaines aires opérationnelles tout en pénalisant d’autres;
- La cartographie publiée sur les centres d’inscription démontre que plusieurs centres n’ont pas été fonctionnels. La CENI doit dire au peuple congolais pourquoi ces centres n’ont pas été ouverts alors que programmés?
3. Pourquoi les kits d’enrôlement se retrouvent-ils entre les mains des personnes sans qualité et quelles sont les dispositions prises par la CENI pour sécuriser ce matériel hautement sensible ?
- Pourquoi cette proportion exagérée des machines en panne et souvent sans prise en charge ? La CENI devrait indiquer les dispositions qu’elle avait prises pour assurer le support technique et trouver des réponses aux défaillances constatées dans l’ensemble des aires opérationnelles ?
- Les données collectées sur terrain sont-elles de façon exhaustive remontées au Centre national de traitement ?
- Prétendre qu’on est capable de collecter les données en 30 jours sur une aire opérationnelle procède de la mauvaise planification et de l’amateurisme.
Patrick Ombale