Empêché d’effectuer une tournée au Kongo-Central, sur décision du Gouverneur Guy Bangu Ndungidi. Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Delly Sesanga estiment à travers un communiqué rendu public ce mercredi 24 mai que le pays a fait un recule, du point de vue de la démocratie.
Le mardi 23 mai dernier, Moïse Katumbi, Président d’ensemble pour la République et candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle a été physiquement bloqué et empêché par les autorités de la province du Kongo-Central de circuler dans la province où il devait effectuer une tournée, prévue depuis de longue date. Des policiers et des véhicules blindés ont été déployés à grand renfort pour barrer la route à son cortège qui a été contraint de rebrousser chemin.
Selon cette frange de l’opposition, l’injustice qu’à subi Moïse Katumbi est une entrave à la liberté de circulation, liberté fondamentale garantie à tout citoyen congolais par l’article 30 de notre Constitution, c’est une atteinte intolérable aux droits de l’homme. « Personne n’a le droit d’empêcher un Congolais de circuler dans son pays ou de soumettre à autorisation la liberté d’aller et venir en exigeant une quelconque forme d’autorisation pour se déplacer sur l’étendue du territoire national. » peut-on lire dans ce communiqué.
Pour justifier cette décision, le gouverneur Guy Bandu Ndungidi, évoque de raisons sécuritaires.