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RDC: La réaction de Patrick Muyaya après l’agression de Christian Bosembe à Paris

Christian Bosembe, récemment nommé président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) en RDC, par ordonnance présidentielle, à été victime d’une agression physique à Paris, le samedi 1er avril par les combattants congolais.

Le Ministre de la Communication et média, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya condamne avec la dernière énergie cette violence dont est victime le président du CSAC et promet que ces actes ne resteront pas impunis « Je viens d’échanger avec Christian Bosembe le Président du CSAC, plus de peur que mal. Je condamne l’agression dont il a été victime. Avec les autorités françaises, nous allons travailler pour que justice soit faite. La violence n’a aucune place en démocratie ».

Qui sont les combattants congolais ?

C’est une partie de la diaspora congolaise qui s’oppose, parfois violemment, à ce qui représente le pouvoir en place en RDC. Depuis l’avènement de Félix Tshisekedi à la tête du pays en janvier 2019, ils l’accusent de travailler avec son prédécesseur Joseph Kabila, qu’ils considèrent comme celui qui déstabilise le pays à-travers la guerre dans l’Est de la RDC.

Selon ces opposants radicaux, le régime en place à Kinshasa ne fournit aucun effort pour mettre fin aux massacres que subissent chaque jour les populations dans la partie orientale du pays.

Parmi les actions les plus médiatisées des combattants: 


L’attaque au ketchup de l’ambassadeur de RDC à Paris en avril 2015. Un groupe de 5 personnes s’était introduit dans l’ambassade pour asperger l’ambassadeur de cette sauce rouge symbolisant le sang des victimes congolaises. A cette époque, une fosse commune de 400 corps avait été retrouvée près de Kinshasa. Les militants avaient filmé leur intervention avant de la poster sur internet.


L’agression physique de l’ancien sénateur, Léon Kengo wa Dongo le 31 décembre 2011 à la gare du Nord à Paris.


Une manifestation violente en opposition au concert de Fally Ipupa à la Cigale qui aboutit à une annulation pure et simple par la préfecture de ce concert le 22 juin 2017.

Le mouvement  « combattants » combat « la mauvaise gouvernance des institutions du pays » Mais pas seulement, Les militants s’opposent également aux « anti-valeurs » que sont: la corruption, les arrestations arbitraires et réclament un Etat de droits. Ils se battent aussi contre les pays étrangers et les entreprises multinationales qui « pillent et détruisent » leur pays.

Patrick Ombale
Patrick Ombale