C’est depuis le 15 avril dernier, que les combats ont éclaté au Soudan entre l’armée régulière du général Abdel Fattah Al-Burhan et les paramilitaires des Forces de Soutien Rapide (FSR) du général Mohammed Hamdane Daglo.
Les tirs et les bombardements qui ont secoué la capitale Soudanaise ainsi que quelques villes du pays depuis le début des hostilités ont fait au total 330 morts et 3.300 blessés.
Depuis des semaines, le conflit était latent entre les deux généraux qui ont évincé ensemble les civils du pouvoir lors du putsch d’octobre 2021, avant de retourner leurs armes l’un contre l’autre.
Sur le front diplomatique, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé les deux antagonistes à un cessez-le-feu d’au moins trois jours pour la fête ce vendredi de l’Aïd el-Fitr, qui marque la fin du mois sacré du Ramadan chez les Musulmans.
Les affrontements entre le général Burhane et le général Dalgo ont entraîné la fuite de nombreux civils à l’étranger: «10.000 à 20.000 personnes, surtout des femmes et des enfants, sont passés au Tchad voisin », selon l’ONU.