Déterminé à dévoiler les mystères cachés derrière la fonction du prêtre, le pasteur Schekinah Masudi met à la disposition du corps du Christ l’ouvrage « Bonganga-la Prêtrise », publié par la maison d’édition TERUAH.
Le vernissage de cet ouvrage s’est tenu à Kinshasa ce dimanche 30 mars 2025, à l’hôtel Béatrice dans la commune de la Gombe devant un parterre d’invités venus de différents horizons. Serviteurs de Dieu, amoureux de la littérature chrétienne, étudiants, chercheurs et artistes ont pris part à cette cérémonie.
C’est l’apôtre Ghislain Nzila, pasteur des assemblées de Dieu du Congo voisin qui s’est chargé de la présentation de l’ouvrage Bonganga.
D’entrée de jeu, l’apôtre Ghislain Nzila souligne que nous sommes en face d’un livre bien structuré et riche en contenu théologique et spirituel dans un monde où l’église censée éclairer conduit parfois à la confusion. On a donc besoin dit-il « d’un ouvrage comme celui-ci avec un bon contenu. Un livre qui aborde des thèmes passant par l’origine de la prêtrise, la notion du prêtre, les dimensions de la prêtrise, le pouvoir de l’invocation et la domination sur les ténèbres »
Dans son intervention, l’homme de Dieu, l’apôtre Ghislain Nzila soulève le rôle du prêtre appelé à réconcilier le divin et l’humain tout en exerçant la domination sur le monde des ténèbres « Dans cet ouvrage, l’auteur essaie de mettre en lumière l’importance de la prêtrise pour rétablir la communion du peuple avec son Dieu. Le prêtre est donc un médiateur qui travaille non seulement à mettre en communion le peuple avec son Dieu mais aussi à réconcilier le peuple avec son Dieu. Le prêtre par dessus tout également à une mission d’établir la domination sur les ténèbres, comme pour l’exemple du prophète Elie qui avait la mission de rétablir l’autel et la vraie adoration, mais la finalité était de mettre en déroute le monde des ténèbres à l’occurrence les prophètes de Baal » 1 Rois 18: 20-40.
Selon l’apôtre Nzila, les prêtres sont appelés à travers cet ouvrage à œuvrer pour la transformation spirituelle, la réconciliation et l’établissement du royaume de Dieu sur la terre en maintenant une vie de sainteté car le manque de la sainteté rend inefficace la prêtrise.
Prenant la parole pour répondre à la question lui poser par l’apôtre Ghislain Nzila, sur l’origine et le rôle du prêtre, l’auteur du livre Bonganga nous emmènes dans un voyage chronologique biblique du terme prêtre « Lorsque vous lisez la bible, Dieu établi Adam comme prêtre pour être l’intermédiaire entre le divin et l’humain, le naturel et le surnaturel et le spirituel et le physique mais seulement Adam trahi cette confiance. En suite Dieu dans son plan de vouloir rétablir les choses, il est passé par certains individus jusqu’à ce qu’il a trouvé un homme nommé Abraham à travers la descendance de laquelle Dieu a initié la prêtrise selon l’ordre d’Aaron. Quand Christ est venu, il a rétabli les choses telles qu’elles étaient dès les commencements à travers l’œuvre de la Croix. Christ est venu nous rentre capable là où les hommes ont échoué, en mourant et en ressuscitant, Christ a initié cette possibilité qui était autrefois incarné en la personne de Melchisédek c’est pourquoi dans apocalypse 1,5-6, la bible dit : je paraphrase, Christ a fait de nous des prêtres et des rois »
Pour le révérend Schekinah Masudi, visionnaire de l’église VIP Church, la restauration que nous avons en Christ en tant que prêtre est bien meilleur que ce qu’étais Adam, car d’après la conception divine, quand Dieu restaure dit-il : « il ne remet pas les choses dans leurs états initiales, mais il améliore l’état initial de toute chose qu’il restaure »
C’est au pasteur Grâce Sumbela, de l’église Pierre Vivante qu’est revenu l’honneur de baptiser l’ouvrage avant l’étape de la mise en vente symbolique du livre qui du reste était un succès.
L’ouvrage « Bonganga la Prêtrise » s’adresse aussi bien à ceux qui servent le Seigneur de manière active et à tous les disciples du Christ d’une manière générale pour apporter la lumière en ce qui concerne la terminologie « prêtrise » ou Bonganga Nzambe.