Pourtant anciennes, les perles encore appelées « Mayaka » en langue locale sont devenues la tendance du moment et rendent les femmes congolaises, aussi bien jeunes que âgées ; célibataires que mariées, fières et attrayantes.
Les perles « Mayaka » sont des bijoux faits à la main à base de fils et de perles. On en trouve de toutes les couleurs et de différentes tailles. Sur le marché elles sont accessibles à toutes les bourses. Elles se portent autour de la taille à couvert ou à découvert et, quelque fois, à la cheville. Dans la tendance actuelle, les congolaises les utilisent pour mettre en valeur leur silhouette ; souligner leur féminité et leur sensualité ; accessoiriser leur look.
Véritables accessoires de mode et œuvres d’art qui mettent en lumière le savoir- faire des artisans congolais, les perles « Mayaka » ne laissent pas insensibles les curieux et même les amateurs de la mode.
Bien que prisés actuellement, ces objets de mode sont également sujets à des interprétations autour de sa signification. Car, les porter à découvert attire les regards non seulement des admirateurs mais aussi des curieux.
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Nom de la personne
Seulement, cet avis n’est pas partagé dans certains milieux qui confient aux perles « Mayaka » une valeur exotique et magique. Alors que d’autres les considèrent comme le symbole de la beauté africaine ; la « Diva africaine ».
Pourtant, l’histoire nous renseigne que les perles ont été découvertes sur une tombe datant de 5500 avant JC aux Emirats arabes unis. En Occident, c’est Alexandre le Grand qui les a rendues populaires entant que bijoux. Tandis que dans la Rome antique, les perles étaient considérées comme un symbole de richesse et de pouvoir que seul un certain rang de la société avait le droit de porter. Pour les arabes et le Coran, ce bijou est un des plus fabuleux trésors fournis par le ciel.
En République Démocratique du Congo, ce n’est qu’à la fin du XIXème siècle que les Luba du Katanga ont commencé à utiliser des perles de verre pour des transactions commerciales, des échanges sociaux et autres. Son utilisation actuelle, notamment son port autour des hanches et aux chevilles par les jeunes filles, a été remarquée beaucoup de temps après.