Le « Liboké » est un plat et un mode de préparation de poisson ou autres aliments à l’étouffé, très prisé en République démocratique du Congo. A Kinshasa, la capitale ce dernier est souvent associé aux quartiers périphériques surtout à Kinkolé dans la commune de la Nsele, au bord du Fleuve Congo, où ce repas rencontre beaucoup de succès tous les week-ends par les Kinois et touristes.
Il s’agit d’une préparation mise en papillote faite de feuilles de bananier mise à la cuisson soit dans un four, soit directement sur une grille au-dessus d’un feu. La préparation la plus populaire est le « Liboké » de poisson dit « liboké ya mbisi ya mayi » en lingala. Habituellement c’est le poisson d’eau douce, même si d’autres variantes existent comme le «Liboké de banne ».
Chaque week-end, à partir de vendredi, des milliers de personnes traversent la ville pour se rendre à Kinkolé, au bord du Fleuve Congo. Situé à l’extrême Est de la ville de Kinshasa, où ces poissons préparés dans des feuilles appelé «Liboké» sont vendus entre 4000 et 5000 FC. La facture semble salée mais la saveur du met en vaut le coup.
« J’aime bien manger le liboké parce que, ça me donne beaucoup d’appétit, tous les week-ends, je ne manque jamais de le manger », a déclaré un jeune kinois rencontré à Kinkolé, mangeant tranquillement son liboké.
Ce met fait l’objet d’un grand business qui nourrit des centaines des familles des pêcheurs, des vendeuses de poissons ou de tous ceux qui se trouvent dans la chaîne de vente.
Signalons par ailleurs que le liboké est une culture culinaire partagée entre la République Démocratique du Congo et la République du Congo.
Poisson d’eau douce (Mbisi ya mayi), quelques feuilles d’Odzom (feuilles d’ava ou de maniguette odorante), l’huile d’arachide, du poivre blanc, de l’ail, de l’eau, de la tomate, du sel, du massep, du basilic, du piment telles sont les composantes de ce plat.
Christian Kamba, Ligablo.co