En plus d’être un art, la photographie est un business dans lequel nombreux jeunes se sont professionnalisés. Les places publiques de renom à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), sont leurs principaux sièges.
C’est en fonction de sa production d’image fixe à l’aide d’une technique mais aussi un art graphique utilisant la lumière, que la photographie rencontre un grand succès. Appareil photo à la main ou encore porter au cou; assis ou debout parfois en battant le pavé pour attirer les clients les photographes, pour la plupart des jeunes, occupent les places publiques ou les sites monumentaux qu’ils prennent pour cibles. Un métier qui nourrit son homme mais aléatoire parce que subordonné aux caprices du temps.
Véritables accessoires de mode et œuvres d’art qui mettent en lumière le savoir- faire des artisans congolais, les perles « Mayaka » ne laissent pas insensibles les curieux et même les amateurs de la mode.
Bien que prisés actuellement, ces objets de mode sont également sujets à des interprétations autour de sa signification. Car, les porter à découvert attire les regards non seulement des admirateurs mais aussi des curieux.
Nous sommes nombreux ici, ce n’est pas tous les jours qu’on gagne une somme d’argent considérable. Ça dépend de la manière dont les clients viennent pour se photographier ou par la chance que tu peux avoir par rapport aux autres photographe en s’attirant beaucoup de gens. » a rapporté, Gracien Kalenga jeune photographe rencontré sur la place des évolués à Kinshasa.
Mille Francs congolais(FC), c’est le prix d’une photo prise et transférée en version électronique au demandeur via diverses applications mobiles. Pour des photos version imprimée sur support papier le prix pratiqué est mille cinq cent FC. L’usage a fait que les clients acceptent cette tarification sans rechigner.
Je suis venu prendre quelques poses de photos ici avec mes amies parce que c’est mon anniversaire mais aussi le prix pour moi je le trouve favorable et cela me permet d’en prendre plusieurs. » a par ailleurs indiqué un client.
A l’instar d’autres sous secteurs de la culture et des arts, la photographie en RDC se développe peu à peu. La ressource humaine étant de plus en plus importante surtout des jeunes dans le métier, il faut espérer à une vraie éclosion des talents grâce à une bonne politique culturelle.
Christian Kamba, Ligablo.co